Vigilance sur la vitamine A et son précurseur le Bêtacarotène
Une carence importante entraîne inévitablement une dégradation de la fertilité.
Nous voilà bientôt au cœur de l’hiver, les jours sont courts et l’intensité lumineuse faible.
Les génisses viennent tout juste de rentrer en stabulation.
Malgré une belle repousse d’herbe en automne, on ne connait pas vraiment le statut en vitamines de ces animaux qui ont passé plusieurs mois sur des pâtures desséchées.
C’est habituellement à l’herbe que le stock de vitamine A et de Bêtacarotène se constitue, dans le foie, permettant de passer correctement l’hiver.
De plus, après quelques mois de stockage, les foins et les fourrages conservés ont déjà perdu une grande partie de leur potentiel vitaminique (après cinq mois de stockage, un fourrage conservé ne contient plus que la moitié de sa teneur initiale en vitamines).
Ne pas négliger les indicateurs d’alertes suivants :
- une consommation rapide des stocks hépatiques en vitamines va entraîner une baisse de la croissance corporelle (GMQ) ainsi que des chaleurs silencieuses (Anœstrus).
Les recommandations pour les génisses (surtout durant la seconde moitié de l’hiver) :
- Vit. A : 20 000 à 40 000 UI/jour
- Bêtacarotène : 300 à 500 mg/jour